Almenys un autocar sortirà dissabte de Perpinyà
El cop d'estat dels generals el 23 d'abril de 1961 a Algèria: André Zeller, Edmond Jouhaud, Raoul Salan i Maurice Challe |
TRAMUNTANA VERMELLA MAIL 10/03/2015
Perpinyà (Rosselló).-
Nombroses associacions i organitzacions franceses i de caire local o comarcal convoquen
una gran manifestació el dissabte 14 de març per dir NO a l’apologia dels crims
del colonialisme de l’alcalde de Béziers.
PER UNA MANIFESTIÓ MULTITUDINÀRIA
Dissabte, Robert Ménard, alcalde de Béziers pro Front Nacional,
organitza una gran trobada en un acte de
desbateig del carrer «19 mars 1962», el dia que les famílies dels nois
reclutats i enviats a una probable mort al Magreb van celebrar l’alt el foc de
la Guerra d’Algèria aquella data, i el batejarà de nou amb el nom d’un oficial
francès –el comandant Hélie Denoix de Saint Marc-- que va participar activament
al Putsch dels Generals l’any 1961 a Algèria, un militar molt afí als
terroristes d’extrema dreta de l’OAS. Aquest oficial el seu moment va ser condemnat
per la Justícia francesa.
El ‘Collectif 66 pour une histoire franco-algérienne
non falsifiée’ de la Catalunya Nord fa una crida a manifestar-nos a Béziers i,
en aquest sentit, organitza una sortida de Perpinyà en bus el dissabte 14 de març:
sortida a les 12 del migdia de la plaça Moulin i Retorn a Perpinyà a les 16:30h.
Participació a la despesa: 5 euros, joves i aturats: 1 euro.
Per la inscripció cal escriure el més aviat possible a
aqueta adreça mail:
--
Appel initial des associations :
Béziers, samedi 14 mars. Les nostalgiques
de l’Algérie française ne sont pas les bienvenus! Le maire de Béziers, soutenu
par le Front national, s’apprête à débaptiser une « rue du 19 mars » pour la
renommer rue du « Commandant Hélie Denoix de Saint Marc». La cérémonie est
prévue pour le samedi 14 mars à 14 h 30. Tout ce que la France compte de
nostalgiques de l’Algérie française, cercle algérianiste, associations de
rapatriés et d’organisations pro-OAS s’organise pour faire de cette cérémonie
un grand rassemblement national.
Cette constellation réactionnaire
a salué la décision de Robert Ménard pour une double raison. Forte de son
négationnisme, elle continue à prétendre que l’armée française aurait été
contrainte de signer, le 19 mars 1962, un cessez-le-feu avec une armée de
libération nationale algérienne totalement défaite. Cette signature serait une
trahison et ne saurait acter la fin d’une guerre qui n’aurait jamais été qu’une
intervention de maintien de l’ordre dans des départements français. Si, à la
suite du cessez-le-feu, des crimes et des violences ont continué à faire des
morts et des disparus aussi bien du côté français qu’algérien, le déchaînement
de la folie meurtrière de l’OAS y a été pour beaucoup.
L’autre raison est l’utilisation
du nom de Hélie Denoix de Saint Marc présenté comme «héros de la résistance, et
déporté à Buchenwald… une personnalité d’exception aux hautes valeurs morales
et au sens de l’honneur indiscutable» (déclaration du Cercle algérianiste).
Cette réputation est totalement
surfaite. Son passé de résistant et de déporté, indûment utilisé pour se
fabriquer la légende d’un «sage qui ne renie rien», ne l’exonère aucunement du
rôle qu’il a joué à deux reprises. Cet homme, en effet, a été un croisé de la
colonisation et un défenseur irréductible de la domination coloniale, d’abord
au Vietnam puis en Algérie: en 1957, aux côtés du général Massu, pendant la
bataille d’Alger, pour pourchasser les indépendantistes algériens, en couvrant
de son autorité les pires méthodes d’élimination ; puis, quatre ans plus tard,
à la tête du 1er REP pour participer au «putsch des généraux» du 21 avril 1961.
Si, après l’échec de ce complot,
il n’a pas déserté, contrairement à d’autres officiers, pour rejoindre l’OAS,
il n’a rien fait pour démentir les jusqu’au-boutistes de l’Algérie française
qui utiliseront sa personnalité comme un emblème de leur combat. Jusqu’à la fin
de sa vie, il gardera le silence aussi bien sur la pratique de la torture par
l’armée française que sur l’action criminelle de l’OAS.
L’annonce du rassemblement
anti-républicain prévu à Béziers le samedi 14 mars n’a pas tardé à faire réagir
les associations et organisations progressistes ci-après, qui appellent à un
contre-rassemblement le 14 mars 2015 à 14 h 00, rue du 19 mars 1962 à Béziers.
Le 14 février 2015
Cap comentari:
Publica un comentari a l'entrada