La manifestació sindical a Perpinyà, amb
CGT, FO, SUD, FSU, UNEF, UNL, CNT i altres, arrancarà a les 10 del matí de la plaça de Catalunya de la ciutat
TRAMUNTANA VERMELLA MAIL 04/10/2018
Perpinyà (Plana del Rosselló, Rosselló).-
La
CNT s’adhereix a la vaga general a l’hexàgon francès, amb el manifest ‘En tant que nosaltres no guanyem, ells ataquen!’. En aquest sentit la
CNT 66 convoca a la manifestació sindical interprofessional que
sortirà de la plaça de Catalunya, a Perpinyà, el dimarts 9 d’octubre, a les 10 del matí, al costat de les
centrals sindicals
que han organitzat la vaga general.
Les principals centrals sindicals, menys la catòlica CFDT
A nivell de l’Hexàgon
CGT i
FO, amb UNEF i
UNL, va cridar a les treballadores i als treballadors, l’estudiantat universitari i de batxillerat a una jornada de vaga
interprofessional de caire genera a nivell d’Estat el dimarts 9 d’octubre.
Solidaires
(SUD) i FSU s’han adherit a mobilització de la jornada de vaga. No serà de cap manera el cas de la
CFDT. Les centrals sindicals denuncien les polítiques socials del
Govern francès. Les i els pensionistes també se’ls crida a
aquesta mobilització. Molts sindicats del sector ferroviari també
criden a la mobilització del personal de la
SNCF. Les plantilles de les escoles maternals i de primària són convocats de
Snuipp-FSU. Els
instituts i els col·legis també hi estan també compresos, ja que l'organització dels instituts
UNL forma part dels organitzadors, i perquè el sindicat de personal de segon grau
SNALC crida a la mobilització. Probablement, en algunes ciutats,
el personal municipals encarregada del temps peri-escolars i de la
cantina escolar faran vaga. La gent assalariada del sector del comerç i
dels servicis
està convocada per la seva federació CGT. El personal de la branca d’assegurances, a iniciativa de
FEC-FO.
“En tant que nosaltres no guanyem, ells ataquen!”
La
CNT ha fet públic aquest manifest per a la vaga general:
Le
rouleau compresseur gouvernemental se montre sourd aux protestations
légitimes, grèves et manifestations
contre la casse du service public, du rail, du Code du travail, contre
le gel du point d’indice et le rétablissement de la journée de carence
pour les fonctionnaires...
Pendant ce temps, les dividendes des entreprises du CAC 40 s’envolent (94 milliards d’euros de profits
en 2017). Mais il leur en faut toujours plus !
Depuis son arrivée au pouvoir, Macron se fait le porte-flingue du
MEDEF : toujours plus de flexibilité, de possibilité à licencier,
de déréglementation du travail. Ainsi, le travail le dimanche a été
encore facilité et la casse des 35 heures est en vue en exonérant de
cotisations
sociales les heures sup’ à partir de septembre 2019.
Pas d’embauches, mais des heures sup’ quand l’entreprise en a besoin et du « chômage technique »
quand les commandes baissent. C’est nous transformer en variables d’ajustement dans leur guerre économique.
Dans
le service public, chaque ministère doit diminuer le nombre de ses
fonctionnaires avec l’objectif
de 120 000 postes en moins en 5 ans. Une des dernières annonces :
2600postes en moins dans les collèges et lycées. À certains endroits,
les enseignants sont recrutés sur Leboncoin ! Les hôpitaux, les
EHPAD sont asphyxiés, les personnels maltraités.
Pour faire passer la pilule, Macron communique, beaucoup. Le
CP à 12 pour les seules écoles
REP à moyens constants provoquant l’augmentation mécanique des
effectifs ailleurs et des remplacements non-assurés, détruisant encore
le service public d’éducation.
La
destruction du lycée professionnel le rendrait définitivement
subordonné aux exigences des entreprises
qui pourront imposer les filières et en orienter le contenu. Dans les
universités, Parcoursup, loin d’avoir réglé les problèmes posés par
l’ancienne plate-forme APB, se révèle surtout être une aubaine pour les
écoles privées plutôt que de donner les moyens
à chacun·e de poursuivre les études de son choix.
Autre
annonce par le président lui-même : le plan contre la pauvreté. Quel
cynisme quand on sait
comment il traite les centaines de milliers de travailleuses et
travailleurs en contrats aidés dont les postes ont été supprimés, non
pour se voir proposer des emplois stables mais pour les précariser
encore plus. Et pour aider les chômeuses et chômeurs...
l’ancienne DRH devenue ministre Pénicaud annonce une diminution du nombre d’agent.e.s à Pole emploi. A cela s’ajoutent la baisse des
APL et la hausse de la
CSG pour les retraité.e.s.
Aujourd’hui,
le projet du gouvernement est de « réformer » le système des retraites.
Jusqu’à quel
âge devrons-nous travailler pour une retraite lamentable ? Il ne faut
pas laisser détricoter notre système de solidarité entre les générations
sous prétexte d’harmonisation. S’il faut harmoniser, harmonisons par le
haut !
Il est temps de passer à l’offensive et de nous faire entendre, en mettant sur la table nos exigences
! Ils n’imposeront ce qu’ils et elles veulent que si nous les laissons faire !
L’austérité pour nous, pour eux le pognon ! Ça suffit ! Bloquons l’économie ! Tou.te.s en grève le
9 octobre !
La
CNT revendique immédiatement :
-. La réduction massive du temps de travail pour partager le travail.
-. La baisse de l’âge de la retraite à taux plein.
-. L’augmentation des salaires, au lieu des dividendes pour les riches.
-. La titularisation de tou.te.s les précaires dans la fonction publique.
-. L’embauche massive de personnels pour des services publics de qualité.
[http://www.cnt-f.org/urp/
Cap comentari:
Publica un comentari a l'entrada