CNT66, CNT Solidarité Ouvrière, Union Syndicale Solidaires,
Groupe anarchiste Puig Antich, NPA i PCF/FdG convoquen la concentració a
Perpinyà
TRAMUNTANA VERMELLA MAIL 23/02/2015
Perpinyà (Rosselló).-
CNT 66,
CNT Solidarité Ouvrière, Union Syndicale Solidaires, Groupe anarchiste Puig
Antich, NPA i PCF/FdG convoquen el dimecres 25 de febrer, a les 12 del migdia a
una concentració davant l’entrada del consolat espanyol a Perpinyà contra la
criminalització dels moviments socials i les lleis lliberticides del Regne d’Espanya.
Es recorda que el consolat es troba al carrer Franklin núm.
12 , de Perpinyà.
A Perpignan, mercredi 25 février à 12h. Tous ensemble devant
le consulat d’Espagne contre la criminalisation du mouvement social
espagnol, contre les lois liberticides
En Espagne, où 23% de la population est au chômage et où 3 millions
de personnes vivent sous le seuil de pauvreté, le mouvement social et
syndical est frappé par une grave répression étatique rappelant les
heures sombres du franquisme.
Plus de mille personnes sont poursuivies dont des centaines avec des
menaces de prison ferme et de lourdes amendes à payer pour participation
à des faits de grève, mais aussi à des actions anti-expulsions de
logements, dans le cadre du mouvement "Stop desahucios" pour
loyers ou hypothèques impayés. Le simple fait de participer en tant que
soutien à un piquet de grève devient aussi un délit.
Le gouvernement espagnol multiplie les attaques
anti-ouvrières et antisociales. La réalité de cette vague répressive est
telle que les syndicats espagnols parlent de "fascisation du régime".
Une réalité qui ne manquerait pas de s’aggraver dans le cas où serait
votée (en mars 2015) au Parlement espagnol la "Loi organique de sécurité
publique" appelée par les défenseurs des droits syndicaux et politiques
"la loi du bâillon (Ley Mordaza)".
Cette loi a pour but de bâillonner toute résistance sociale : des
amendes de 30 000 € pour ceux qui refuseraient de présenter les
documents d’identité à la police,
des amendes du même ordre pour les
citoyens qui s’opposeraient aux expulsions de logements. Photographier
un policier ou critiquer le pouvoir en place sur une banderole sera
aussi interdit !
Manifester devant un bâtiment public sera passible de 9
mois de prison.
La participation à une manifestation non autorisée
pourra entraîner jusqu’à 600 000 € d’amende.
Dans les villes
espagnoles, des rassemblements et manifestations dans le cadre de cette
campagne unitaire anti-répression ont eu lieu en 2014 et d’autres
journées d’action sont prévues en 2015.
En France ces règles liberticides n’existent pas … pour le moment. Mais attention à la contagion !
Sous prétexte de lutte contre les terroristes, on s’attaque aux
immigrés sans papiers, puis à ceux qui les soutiennent, ensuite on
criminalise les grévistes et les contestataires des grands projets
inutiles.
En France, comme en Espagne, nous nous opposons à toute forme
de criminalisation du mouvement social syndical et politique. La
résistance sociale ne sera pas bâillonnée.
Un coup contre un peuple est
un coup contre tous ! Solidarité internationale !
Des rassemblements devant l’ambassade d’Espagne à Paris et devant les
consulats de Bayonne, Bordeaux, Lyon, Marseille, Montpellier, Pau,
Strasbourg et Toulouse sont prévus dans le courant du mois de février.
Les signataires relaient l’appel lancé par les syndicats de
lutte de classes en Espagne.
Contre la répression syndicale et
politique, soyons nombreux devant le consulat d’Espagne 12 rue Franklin à
Perpignan, mercredi 25 février à midi pour nous opposer à cette loi et
affirmer notre soutien au peuple espagnol !
CNT66, CNT Solidarité Ouvrière, Union Syndicale Solidaires.
Groupe anarchiste Puich Antich, NPA, PCF/FdG.
Groupe anarchiste Puich Antich, NPA, PCF/FdG.
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